Page hébergée par Big Friends, pour les nostalgiques du big band alsacien Jazz Contrast et les passionnés de jazz en général.
Grande formation de jazz emblématique de l'Est de la France, créée en 1986 sous la direction de François MALARANGE, le groupe débuta avec un répertoire inspiré du swing des années 40 à 60, interprétant des morceaux d'artistes légendaires tels que Count BASIE et Duke ELLINGTON.
Au fil des années, Jazz Contrast évolua musicalement, passant sous la direction de plusieurs chefs d'orchestre, dont Pierre LANGE et Dominique METZ, avant d’être dirigé par Pascal BECK. Ce changement marqua une nouvelle ère pour la formation, qui s’orienta vers des styles plus contemporains comme le latin-jazz et le jazz-funk, intégrant des compositions originales de Bob MINTZER.
Jazz Contrast eut un impact significatif sur la scène jazz locale, se produisant dans divers événements — concours, festivals — et contribuant activement à l’essor de la culture musicale en Alsace. Leur énergie et leur passion pour la musique ont marqué durablement les musiciens et le public, bien après la fin de l’aventure en 2001.
Découvrez les musiciens qui formaient Jazz Contrast Big Band à son apogée en 2001.
SAXOPHONES
TROMPETTES
TROMBONES
RYTHMIQUE
Par ailleurs, près d’une cinquantaine de "soufflants" alsaciens de cette génération ont, à un moment ou un autre, pris part à l’aventure JCBB. Parmi eux, et à leurs tout débuts, les saxophonistes Franck WOLFF (sideman régulier de Biréli LAGRENE) et Michaël ALIZON, deux figures bien connues de la scène jazz française.
À noter également le batteur Dominique METZ, membre fondateur du groupe, parti depuis à Londres pour y poursuivre sa carrière musicale. Il est aujourd’hui directeur musical du prestigieux Glenn Miller Memorial Orchestra.
Jazz Contrast a marqué la scène musicale avec des moments inoubliables. Leur participation au festival de jazz de Munster, en 2001, fut l’un des derniers grands rendez-vous du groupe, salué par le public et les professionnels.
Le dîner concert au Casino de Niederbronn a également été un point culminant, réunissant des mélomanes dans un cadre prestigieux et offrant une performance mémorable qui a ravi tous les participants.
Enfin, l'hommage à Franck SINATRA avec Birelli LAGRENE a été une célébration de la musique jazz et une démonstration de l'engagement de Jazz Contrast envers la qualité artistique.
Franck WOLFF, futur accompagnateur de Birelli LAGRENE à gauche de la photo
06/07/1999
© Dernières Nouvelles D'Alsace, Mercredi 7 Juillet 1999.
Malgré une chaleur étouffante, la présence de nombreux auditeurs lors de la 2e édition de « Jazz en bandes » a prouvé l'intérêt de cette manifestation de plein air.
Plusieurs centaines de personnes ont écouté dimanche les prestations des groupes invités pour la 2e édition de « Jazz en bandes ». Parfois sans s'attarder bien longtemps, chaleur oblige.
Les plus chanceux avaient cependant trouvé place à une des terrasses de la place du maire Guntz, ou sous un arbre, et ont pu ainsi apprécier un après-midi très jazzy. C'est le Jazz-band de Haguenau, dirigé par Hugo Hernandez, qui a ouvert le bal, suivi par le Jazz Contrast de Rosheim, des nouveaux venus à Haguenau, puis par les vingt musiciens du Big Band Brass and Fun de Rastatt, du jazz traditionnel et fusion, avec des intermèdes assurés par le « Yorgui Loeffler trio ». La prochaine édition de « Jazz en bandes » aura lieu l'an prochain à la même époque, mais sera peut-être repoussée en soirée. Pour profiter de la fraîcheur...
Composé à l’origine d’un noyau de musiciens ayant effectué ensemble leur service militaire à la Musique du RI 15/3 de Mutzig, le groupe s’est rapidement enrichi de nouveaux talents venus de toute la scène alsacienne. Le Big Band répétait à l'époque à Rosheim (67)
Le tout premier concert du Jazz Contrast Big Band eut lieu à Benfeld, au profit des Restos du Cœur. Dirigé alors par le saxophoniste François MALARANGE, l’ensemble affichait une moyenne d’âge autour de la vingtaine, et une ambiance joyeusement potache, portée par l’enthousiasme de ses jeunes musiciens.
Michel LIEN † à la trompette
Pianiste de jazz à la sensibilité affirmée, Pierre LANGE a marqué la scène alsacienne par son jeu élégant et son engagement artistique. Directeur musical du Big Band Jazz Contrast dans les années 1990, il a contribué à l’évolution du groupe vers des sonorités plus contemporaines, mêlant swing, latin-jazz et compositions originales. Son approche musicale, à la fois rigoureuse et ouverte, a influencé toute une génération de musiciens locaux.
Ce soir-là, au Casino de Niederbronn, les nappes blanches côtoyaient les cuivres étincelants. Les musiciens de Jazz Contrast, sous la direction du tromboniste Pascal BECK, ont investi la scène avec une énergie contagieuse. Le public, venu pour le dîner, est reparti avec des étoiles plein les oreilles. Entre les solos enflammés et les arrangements ciselés, l’ambiance évoquait les clubs de Manhattan.
Dernier chef d’orchestre du Big Band, Pascal BECK a marqué la fin de l’aventure Jazz Contrast par une orientation résolument contemporaine, mêlant latin-jazz, funk et compositions originales. Il est notamment l’auteur de A Night in Balata, pièce phare qui donne son nom au dernier album du groupe. Formé au C.I.M. à Paris, il a joué dans les big bands de Gérard Badini et Laurent Cugny, avant de s’immerger dans les musiques afro-cubaines en Martinique. Arrangeur et pédagogue, il collabore avec de nombreux artistes et dirige aujourd’hui plusieurs ensembles transfrontaliers.
Fondé en 1988 et organisé par le vibraphoniste Michel HAUSSER que l'on on aperçoit brièvement dans la vidéo (à 0:27), le Festival de jazz de Munster, rendez-vous incontournable du jazz en Alsace, a proposé une journée dense en concerts dans une ambiance détendue.
Jazz Contrast y a donné l’un de ses derniers grands sets, apprécié pour sa solidité musicale et son sens du collectif.
Comme toute formation musicale, Jazz Contrast vivait pour la scène. Mais maintenir une activité régulière exigeait une organisation soutenue. En ce début de siècle, les piliers du groupe étaient engagés dans des carrières professionnelles très prenantes, ce qui limitait les possibilités de programmation. Placer une formation d’une telle envergure représentait déjà un défi en soi, même en temps plus favorable. Il faut dire qu'un certain 11 septembre avait marqué un tournant, refroidissant l’élan des manifestations culturelles et rendant l’atmosphère plus frileuse. En pleine ascension et malgré le soutien fidèle de la presse locale, le big band s’est estompé naturellement, sans rupture, mais avec élégance — laissant derrière lui une empreinte forte et durable.
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Merci de faire vivre cette mémoire collective 🎶.